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 Herbes Magiques

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Cheyenne
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Date d'inscription : 18/10/2006

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MessageSujet: Herbes Magiques   Herbes Magiques I_icon_minitimeMar 3 Avr 2007 - 18:57

Foin d'odeur (sweet grass)

Le foin d'odeur est une herbe aromatique. Les Amérindiens la considèrent comme une herbe sacrée. Certains la font brûler comme de l'encens pour purifier les gens, les choses et les demeures. D'autres ne font que humer son arôme avant les réunions ou les cérémonies pour calmer l'esprit et attirer des énergies positives. L'infusion de ce foin avait la réputation de soulager la toux et les maux de gorge.
En principe, ce foin ne se vendait pas, c'est une herbe sacrée, on la cueillait pour soi où pour offrir en gage d'amitié mais, de nos jours, des individus la ramassent dans les prés ou la cultivent pour en faire du commerce.
Cette herbe est le plus fréquemment présentée sous forme de tresse, ce qui aide à garder sa fragrance. Elle est généralement incluse dans les ensembles de purification avec de la sauge, du cèdre et du genévrier. Elle est aussi offerte tout simplement attachée en paquet ou présentée sous différentes formes réalisées par les artisans autochtones comme des porte- bonheur, des signets, ou des capteurs de rêves.
« Cette plante devient très odorante par dessiccation. En Allemagne on la répandait à la porte des églises, d’où le nom d’herbe sainte. Les Indiens de l’Amérique du nord l’emploient de temps immémorial pour la fabrication des paniers qu’ils vendent aujourd’hui aux touristes. L’armature de ces paniers est généralement faite du bois du Fraxinus américana ou de l’acer rubrum. » * Frère Marie-Victorin *
Nous la retrouvons en vente dans les foires, les pow-wows ou encore dans les boutiques d’artisanat amérindien. Son nom scientifique est « hiérochloé odorata ». En plus d’être nommée foin d’odeur, elle porte aussi le nom d’herbe sainte, herbe sacrée ou en anglais sweet grass, holy grass et buffalo grass.
Son parfum particulier provient d’un produit qu’elle contient, la coumarine, produit d’ailleurs que l’on retrouve, mais en plus petite quantité, dans la flouve odorante et dans le mélilot. Cette coumarine ne dégage son odeur qu’après que les feuilles aient séché.
Depuis quelques années, on a réussi à extraire la coumarine de cette herbe pour en faire une huile essentielle qui est maintenant incorporée dans les encens ou dans les parfums.

Reproduction

C’est une plante vivace indigène devenue assez rare à l’état sauvage, qui se reproduit par le rhizome. Elle peut aussi se reproduire par les graines, mais celles-ci sont très rares et majoritairement stériles. « La plante produit d’abord un chaume qui fleurit puis, plus tard dans la saison, paraissent à 5-8 cm d’intervalle, sur le rhizome, des touffes de feuilles basilaires qui sont parfaitement développées en juillet août et atteignent alors souvent un mètre. Les chaumes murs sont encore présents mais ne paraissent pas appartenir à la même plante et, en fait, les Indiens, comme d’ailleurs beaucoup de botanistes amateurs, ne connaissent pas la relation qui les unit.
Les Indiens font la cueillette de grandes quantités de feuilles qu’ils font sécher par petits paquets et à l’ombre, l’action du soleil rendant le parfum plus fugace. Ces feuilles ainsi desséchées deviennent fortement involutées (qui se roulent sur elles-mêmes) et fournissent un brin très flexible. Les Indiens prétendent que les feuilles situées à la périphérie de la touffe sont dépourvues de parfum et ils les enlèvent soigneusement ». * Frère Marie-Victorin*
Cette graminée est répandue d’une façon générale dans le monde mais toujours au nord du 40 ème parallèle. En Amérique elle croit de l’est à l’ouest . Au sud, ses limites sont quelque part en Arizona. Sa limite au nord peut s’étendre entre, à l’est, Terre-Neuve et à l’ouest jusqu’à la limite de l’Alaska.
Au Québec, elle croissait un peu partout. Autrefois, on pouvait en cueillir dans la région de Joliette, Baie du Fêbvre, etc... Dans ces endroits, elle a presque disparu, probablement à cause des pratiques culturales modernes car on draine les terres humides pour les assécher. On répand des herbicides sur de grandes surfaces pour enlever toutes les plantes qui ne servent pas à l’alimentation humaine ou animale.
Heureusement, on en trouve encore dans le bas du fleuve aux environs de Saint Jean Port-Joli et principalement dans la Baie des Chaleurs dans la Gaspésie.
On peut l’apercevoir dans les champs humides, sur le bord des savanes, le long du fleuve, des lacs, des ruisseaux et même sur le bord des fossés. Elle peut être mêlée à d’autres herbes ou buissons. En résumé, elle aime les sols riches et humides mais ensoleillés. Il faut la ramasser avant les gelés car celles-ci a pour effet de diminuer son arôme.
Pour un néophyte, il est assez difficile de la reconnaître à l’état sauvage. Elle ressemble à bien d’autres herbes. On peut l’identifier à son parfum distinctif mais seulement quand elle est séchée. Comme elle fleurit tôt au printemps, c’est à ce moment que l’on peut la reconnaître en observant son inflorescence en forme de panicule formée d’épillets de couleur beige brunâtre pour ne pas dire bronzé.
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