Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 L'obésité

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Cheyenne
Admin
Admin



Féminin
Nombre de messages : 401
Date d'inscription : 18/10/2006

L'obésité Empty
MessageSujet: L'obésité   L'obésité I_icon_minitimeJeu 23 Nov 2006 - 11:31

L'obésité

Ce qui est VRAI : un adulte sur 5, en France, est en surpoids.

— Aux États-Unis, le surpoids concerne un adulte sur 3. La surcharge pondérale est devenue un problème préoccupant pour le monde occidental dans son ensemble.
— Le surpoids est un facteur de risque du point de vue de la santé. Ou du moins, une surcharge en graisses au niveau de l'abdomen (obésité dite androïde car plus fréquente chez les hommes, ou en pomme) est néfaste de ce point de vue. Mais un excès de graisses au niveau des cuisses et des fesses (obésité dite gynoïde ou en poire, plus fréquente chez les femmes) ne semble pas avoir le même retentissement. L'obésité dite androïde favorise les troubles cardio-vasculaires et l'hypertension artérielle, le diabète ainsi que, peut-être, les cancers du sein, de la prostate et du côlon. Ce type d'obésité diminue l'espérance de vie. De plus, la personne en surcharge pondérale souffre le plus souvent d'inconfort physique, ainsi que de problèmes articulaires.
— Le surpoids est un facteur de rejet social : les gros sont considérés comme laids et peu attirants, comme des personnes manquant de volonté, avides de relations et envahissantes. Ils sont clairement pénalisés à la fois dans leur vie professionnelle et dans leur vie privée.

Ce qui est FAUX : quand on est en surpoids, on doit impérativement maigrir.

— Les personnes ayant un surpoids modéré (c'est-à-dire un Indice de masse corporel, ou IMC, en anglais BMI, inférieur ou égal à 27 kg/m2) peuvent certes estimer que leur corps ne respecte pas les canons de la mode de notre époque, mais leur surpoids modeste n'a pas de conséquence néfaste sur leur état de santé. Une obésité moyenne (IMC supérieur à 27,8 pour un homme et 27,9 pour une femme) peut avoir des conséquences sur la santé et la longévité, mais ce sont surtout les personnes ayant une obésité dite massive (IMC à partir de 31,1 pour un homme et 32,3 pour une femme) qui souffrent de leur obésité sur le plan biologique. Pour ces dernières, devenir un "obèse moyen", c'est-à-dire un individu un peu enveloppé (sans devenir mince pour autant) améliorera considérablement leur état de santé.
— Avant de chercher à maigrir, il faut savoir que perdre du poids durablement est une entreprise difficile: si 75 % des personnes qui font des régimes maigrissent effectivement dans un premier temps, seulement 5 à 15% des personnes ne reprennent pas le poids perdu (évalué sur une durée de 5 ans).
— Les régimes amaigrissants font généralement dans bien des cas, sur le long terme, PRENDRE du poids dans la mesure où ils sont habituellement suivis d'un rebond pondéral plus ou moins important selon l'intensité de la restriction calorique.
— La restriction que les personnes en surpoids s'imposent pour maigrir, non seulement ne les font pas maigrir, mais favorisent fréquemment l'apparition de troubles du comportement alimentaire, de baisse de l'estime de soi, de dépression, voire de troubles de la personnalité

Génétique : tendance ou fatalité ?

Ce qui est VRAI : certaines obésités sont fortement influencées par la génétique.

— Un enfant dont les deux parents sont obèses a un risque d'obésité trois fois supérieur à celui d'un enfant ayant deux parents minces. Lorsqu'un seul des parents est obèse, l'enfant a 40 % de chances de le devenir et si les deux parents le sont, le risque est alors de 80 % ! Il chute à 10 % si les deux parents sont minces.

— Cette prédisposition héréditaire à l'obésité se traduit par une augmentation du rendement métabolique: l’organisme parvient à fabriquer de la graisse avec un minimum de nourriture, puis économise ces réserves, ne les utilisant qu’avec parcimonie. Il est probable que cette caractéristique génétique a représenté un avantage pour ses aïeux : les faibles consommateurs de nourriture, ceux à qui un rien profite, devaient vraisemblablement mieux survivre en période de famine que les individus gaspilleurs de calories. Mais en période d'abondance, ce rendement métabolique performant aboutit à un stockage excessif de graisses de réserve.

Ce qui est FAUX : si on est porteur d'une hérédité défavorable, mincir et rester mince sont impossibles.

Être génétiquement prédisposé à prendre du poids ne signifie pas qu'on ne peut pas être mince et le rester, mais que cela demandera qu'on porte une attention particulière à sa façon de s'alimenter, à ses dépenses énergétiques, à toutes les situations qui pourraient conduire à manger plus que nécessaire.
— Les gènes s'expriment avant tout quand ils interagissent avec l'environnement. Ainsi, par exemple, dans des conditions de sédentarité et de suralimentation, des individus génétiquement prédisposés développeront un surpoids. Entre des individus prédisposés et des individus qui ne le sont pas, l'environnement est le même (sédentarité et suralimentation), les gènes sont différents mais c'est l'interaction gène-environnement qui va produire des effets différents sur des individus génétiquement différents. Si on ne peut agir sur ses gènes, on a par contre toute latitude pour agir sur son environnement (lutte contre la sédentarité, alimentation, problématique psychologique…)

Un environnement qui pousse à manger en excès

Ce qui est VRAI : il est facile de devenir gros dans une société pléthorique, où de nombreuses nourritures appétissantes sont aisément disponibles.

— Un environnement riche en nourritures toutes aussi délicieuses les unes que les autres procure de multiples tentations. Nombre d'entre nous se comportent en nouveaux riches qui, après avoir manqué, veulent "tout, tout de suite".

— Une société qui privilégie les aspects quantitatifs au détriment de la qualité, qui considère que plus est forcément mieux, crée un état d'esprit favorable à la surconsommation.

Ce qui est FAUX : pour ne pas céder à la tentation, le plus simple est de ne plus toucher du tout à certains aliments décidément « trop bons ».

— Certains tentent de faire comme si leurs aliments préférés avaient cessé d'exister, comme s'ils étaient un poison pur et simple. Si les gâteaux n’existent pas ou sont du poison, on cesse d’en avoir envie.

— Une telle stratégie s'effondre dès lors qu'on consomme une bouchée des aliments dont on nie l'existence. On en mange alors tant et plus.

— C'est donc "en faisant la paix" avec ses aliments préférés, c'est-à-dire en devenant capable d'en manger en fonction de son appétit du moment, qu'on sortira du piège du "tout ou rien", du cycle privation-excès. Un travail sur le comportement alimentaire s'impose comme nécessaire dans nombre de cas.

Manger pour masquer ses difficultés psychologiques et relationnelles

Ce qui est VRAI : on peut manger en excès en raison de difficultés psychologiques et émotionnelles.

— Les problèmes psychologiques et relationnels peuvent entraîner des modifications quantitatives et qualitatives dans la façon de manger, et ceci parfois à l'insu même de la personne qui peut ne pas avoir conscience de ce changement.

— On mange aussi en excès pour s'anesthésier, étouffer des pensées, des émotions, des sentiments douloureux. Certains se plaignent d'une sensation douloureuse de vide intérieur, tandis que d'autres (ou les mêmes) parlent plutôt de trop-plein. Manger devient alors un moyen de ne pas penser, de masquer les problèmes.

— Manger procure un plaisir facile et immédiat, qui permet de combattre tout à la fois le vide interne, une insatisfaction globale, l'anxiété, un état de dépression.

— Manger représente aussi une manière de dissimuler son agressivité sa violence. Des expressions comme " je l’aurais bouffé " ou "j’ai ravalé ma haine " illustrent bien le passage dans le corps d’émotions inexprimables.

— Les problèmes psychologiques et relationnels que l'on se masquait en mangeant sont plus que jamais présents du fait qu'on ne recourt plus à ce système de défense.

— Être mince, c'est être au pied du mur : on n'a plus d'excuse pour ne pas séduire et avoir une vie affective plus riche, réussir sur tous les plans.

Ce qui est FAUX : une psychothérapie approfondie et de longue durée est absolument nécessaire pour parvenir à maigrir durablement.

— L'aide psychologique doit être adaptée au niveau des difficultés rencontrées. Il peut s'agir d'un soutien psychologique, d'une thérapie cognitive et comportementale de moyenne durée, d'une psychothérapie faisant référence à la psychanalyse, aux thérapies projectives, à d'autres écoles de pensée.

— Certes, presque toujours, maigrir durablement est difficile et nécessite une remise en question qui déborde le champ alimentaire, mais vu sous cet angle, c'est aussi une aventure qui peut enrichir la vie.

Lorsque les problèmes de poids se compliquent de troubles du comportement alimentaire, et vice-versa

— Toutes les personnes en surpoids n'ont pas de troubles du comportement alimentaire comme des boulimies ou des compulsions alimentaires incontrôlables. Mais ces troubles ne sont pas rares, surtout chez les personnes en surpoids qui s'imposent des privations ou qui mettent en place des interdits afin de contrôler leur poids.

— La pratique des régimes amaigrissants favorise la restriction cognitive, avec des pertes de contrôle alimentaires qui, elles-mêmes, entraînent des prises de poids. On est donc clairement dans un cercle vicieux!

— Lorsque des troubles du comportement alimentaire sont présents, leur traitement est prioritaire, avant tout effort d'amaigrissement. Dans de telles situations, les méthodes amaigrissantes ne peuvent qu'échouer et aggraver les boulimies et autres compulsions.
Revenir en haut Aller en bas
chansondamour83




Féminin
Nombre de messages : 10
Age : 56
Localisation : sanary/mer
Date d'inscription : 15/03/2007

L'obésité Empty
MessageSujet: ma fille   L'obésité I_icon_minitimeDim 18 Mar 2007 - 22:31

ma fille a grossit àdés l'age de 8ans suite à une prise de cortcoide
elle a 18ans et n'est pas grande(1m58) pour 80kg.elle a vu des grands spécialistes qui m'ont dit que cela venait de son tempérament et c un peu génétique
c'est dommage elle est trés belle mais souffre de son surpoids malgrés elle et n'a pas confiance en elle
elle ne grandit pas dans sa tête
bref puisque tu connais trés bien l'homéopathie quels sont les remèdes qui seraient succeptibles de la faire maigrir sans danger?
bisoux L'obésité 584107
Revenir en haut Aller en bas
http://www.chansondamour83.skyblog.com
 
L'obésité
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Santé-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser